Le socle de la civilisation ouest-africaine reste ancré dans le monde rural.
Les sociétés rurales s’organisent selon deux principes, deux piliers : la solidarité et l’autorité. La solidarité repose, comme ailleurs dans le monde, sur la famille et les règles sociales qui la régissent. L’autorité est confiée au chef (chefferies) et au Conseil des Anciens.
Les groupes sociaux urbains s’y reconnaissent encore majoritairement, les solidarités familiales perdurent, de même que la référence au village, au terroir, à ses traditions et célébrations.
Les routes marchandes et les cités-marchés créées par de puissants réseaux commerçants assurent les mobilités et les échanges
La croissance démographique et la modernisation des échanges favorisent le développement des villes, en particulier côtières, de l’ouest-africain. Elles ont absorbé les deux tiers de l’augmentation de la population enregistrés depuis 1960 et accueillent aujourd'hui 45 % des habitants.