Les habitants de l'île de Timor (partie indonésienne) se répartissent en plusieurs ethnies dont la plus importantes, les Atoni,(ou Dawan) se rencontre autour de Soe, ville du centre ouest. Les anthropologues identifient onze groupes ethno-linguistiques distincts
Les Timorais de souche sont mélanésiens. Les plus importante sont les Atoni présent surtout dans l'ouest de Timor et qui furent repoussés dans les montagne par les Tetum qui s'installèrent dans les vallées centrales au XIV émé siècle en provenance de la région Malaise.
Les Atoni ont une activité d'agriculture vivrière, d'élevage (caprins, bovins et chevaux), d'exploitation du bois de santal, de culture de l'indigo, entre autre.
L'habitat traditionnel est fait de huttes (ume kebubu) à ras de terre possédant un grenier, sans cheminée et donc très enfumées. Bien que des maisons modernes soient maintenant de mise, les Timorais locaux, continuent de construire dans leur jardin leurs huttes traditionnelles, de leur point de vue plus salubre que les maisons au toit de tôle trop chaude en journée et froide la nuit en région de montagne.
Les Portugais manifestèrent très tôt de l'intérêt pour Timor en raison de la présence de bois de Santal. Les peuples locaux conservèrent cependant une large indépendance. Autrefois réparti en nombre de petits royaumes concurrents, la chasse aux têtes était un rituel courant qui ne cessa qu'au début du XXieme siècle. L'intérieur des terres ne fut sous contrôle des Hollandais que vers 1920.
Un partage entres les deux colonisateurs coupa l'île en deux. Revendiquée par l'Indonésie et occupée au départ des Portugais en 1974, la partie orientale de Timor n'accède à l'indépendance qu'en 2002 après une longue période de guerre civile.
Coté Indonésien,la présence militaire reste certaine, même dans les villages les plus reculés habités des autochtones, mais la région à retrouvé son calme. Les marchés locaux sont abondamment approvisionnés, bien que l'agriculture souffre d'une longue saison sèche.
Kupang est la capitale régionale des Îles de la sonde Orientale. A ce titre elle concentre une forte activité commerciale avec toutes les îles de la région. C'est une ville moderne et sans véritable charme, mais qui respire le dynamisme de l'Indonésie du XXI ème siècle. La population est cosmopolite, venue des différentes provinces d'Indonésie.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
Agglomération de familles vivant dans la même région, ou se déplaçant ensemble, ayant un système politique commun, des croyances religieuses et une langue communes, et tirant primitivement leur origine d'une même souche.
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