La société traditionnelle tibétaine, telle qu'elle existait avant les réformes mises en place par le gouvernement communiste chinois dans les années 1950, est souvent comparée à la société féodale de l'Europe médiévale.
Dans le Tibet central sous administration de Lhassa, l’organisation sociale était fondée sur une structure fortement inégalitaire, dominée par une élite aristocratique héréditaire constituée d'environ deux cents familles des provinces de Ü et de Tsang, qui représentaient environ 5 % de la population. Les 95 % restants étaient constitués de paysans sédentaires ou semi-nomades et de pasteurs transhumants, ainsi que d'artisans, de commerçants et de professions diverses, parfois méprisées comme celles de forgeron ou de boucher. Une petite proportion (5% des tibétains) avait un statut proche de celui d’esclave. Il s’agissait de personnes ayant accumulé des dettes non remboursables ou des individus pris chez des peuples frontaliers qui payaient des tributs ainsi. Leur situation était généralement héréditaire.
Dans les régions périphériques que le pouvoir temporel de Lhassa n'atteignait que difficilement ou pas du tout, le pouvoir était le plus souvent exercé directement par les seigneurs ou les monastères locaux.
Le clergé était surtout constitué de moines issus de la population courante et de quelques aristocrates. Il a représenté jusqu'à 15% de la population du Tibet central. Il était fréquent que le deuxième fils de la famille soit envoyé au monastère à la fois pour des raisons économiques mais et également afin d’acquérir des mérites.
Les terres appartenant aux monastères ou aux aristocrates comprenaient le plus souvent une partie allouée par le propriétaire à des familles pour qu'elles les cultivent, et un domaine que celui-ci gérait directement et dont il conservait la totalité des revenus, la culture en étant assurée gratuitement par le biais des corvées.
Pour ne pas disséminer le patrimoine, en particulier dans l’aristocratie, la polyandrie pouvait être pratiquée. (Une femme épouse un homme, et les frères)
Certains paysans tibétains possédaient des terres en bien propre. Cette catégorie de la population payait des impôts à l’état tibétain, rarement acquitté en argent, mais le plus souvent en service.
Les familles nomades n'étaient pas propriétaires des terres qu'elles utilisaient, mais en revanche étaient propriétaires de leurs troupeaux et de leurs tentes.
source partielle: http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_tib%C3%A9taine
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
Les sociétés sont aussi des sous-ensembles de civilisations qui évoluent plus rapidement que ces dernières (société de consommation, société industrielle..)
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