Sur les plateaux et montagnes de l’est du plateau tibétain, arrosées en été par les pluies de moussons venues de l’est, le Kham est une région relativement fertile dotée de nombreuses forets. Le Kham est entaillé dans le sud par de profondes gorges creusées par des grands fleuves: Yang Tsé Kiang, Mékong et Salouen.
Exploitation du bois
Le déboisement cause de graves problèmes d'érosion et de glissements de terrain, et représente l'une des causes de l'augmentation du niveau de la vase et du relargage de sédiment des fleuves tels que le Yangzi Jiang ou le fleuve jaune. Une politique de reboisement fait timidement son apparition.
L’ancienne province tibétaine du Kham est aujourd’hui majoritairement intégrée à la province chinoise du Sichuan. Des districts font partie du nord Yunnan, d’autre de la RAT (région automome du Tibet).
Cette région est le pays d'origine des Khampas. Le Kham conserva toujours une certaine indépendance vis à vis du pouvoir central du Tibet. Les guerriers Khampas furent redoutables en toutes périodes et en particulier lors de l'invasion chinoise, où ils se rangèrent délibérément sous la bannière de Lhassa. D’importants monastères rassemblent encore un grand nombre de moines. Ils formaient autrefois avec le soutiens des seigneurs locaux, des entités autonomes. Celui de Derge est réputé pour ses ateliers d’impression de livres saints du bouddhisme Vajrayna (tibétains) comme le Tanjur ou le Kanjur.
A la limite du Kham et de l’Amdo, proche de la ville de Yushu (Jeycundo) se déroule tous les ans en été, comme dans de plusieurs villes du tibet, un grand rassemblement festif avec courses de chevaux des meilleurs cavaliers et des démonstrations de danses tibétaines de l’Amdo et du Kham.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
L’ethnographie est la science de l'anthropologie dont l'objet est l'étude descriptive et analytique, sur le terrain, des mœurs et des coutumes de populations déterminées. Cette étude était autrefois cantonnée aux populations dites alors « primitives ».
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie
etude de la vie sociale de l'ethnie des Asmat en Papouasie indonésienne
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