Le peuplement originel de Madagascar a donné lieu à de nombreux débats passionnés, car cela renvoie à la légitimité du premier occupant.
Cette question sur l'origine du premier habitant n'a pas trouvé de réponses précises et certaines en l'état actuel des recherches scientifiques.
Même s’il est probable que des populations africaines préexistaient, les Malgaches sont largement d'origine austronésienne (Asie du Sud-est). Les différentes vagues successives de peuplement venant de tout le pourtour de l'océan Indien se sont ensuite ajoutées à ce fonds commun et, dans chaque région, le mariage des nouveaux arrivants avec les premiers habitants austronésiens (Vazimbas et Vézos) aboutit à la diversité actuelle.
Au tout début le peuplement, durant la période appelée "paléomalgache", les Ntaolo se subdivisèrent, selon leurs choix de subsistance en deux grands groupes
Diverses migrations inconnues se produisirent à partir du début du 1er millénaire depuis l'ère austronésienne (Asie du Sud-est) et d'Afrique. Un métissage austronésien et Bantou sur les cotes africaines à pu avoir lieu également, avant de rallier Madagascar.
Le Debut de migration proprement indonésienne s’effectua à partir du Ve siècle et trouva son apogée du IXe jusqu'au XIIIe siècle par des arrivées soit directement soit en longeant les côtes indiennes, des maladives, Arabiques puis Est-africaines. Les migrations maritimes en provenance de l’archipel indonésien ne purent s’effectuer qu’à bord de grands vaisseaux dont on sait maintenant que les gens de Sumatra savaient les construire à l’époque de l’empire de Srivijaya.
Les premiers royaumes malgaches importants n’apparaissent que vers le XIVe siècle.
Aujourd’hui il est dénombré officiellement 18 ethnies principales, mais la diversité des clans et des dialectes permettrait d’en recenser beaucoup plus.
Outre les 18 ethnies de base, certaines communautés issues d'une immigration récente (à partir des années 1900) sont considérées comme la 19e ethnie ; il s'agit notamment :
Elle cherche à comprendre et à expliquer l'impact du social sur les représentations (façons de penser) et comportements (façons d'agir) humains. Ses objets de recherche sont très variés puisque les sociologues s'intéressent à la fois au travail, à la famille, aux médias, aux rapports de genre (hommes/femmes), aux religions, ethnicités, bref, à l'environnement humain.
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques et physiologiques, évolutifs) et culturels (socioreligieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles
L'anthropologie s'organise autour de deux grands types de travaux étroitement liés : d'une part, les travaux d’ethnographie, qui sont des enquêtes et observations de terrain (empiriques) concernant dans les détails et de façon isolée les peuples, cultures et sociétés humaines, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous la forme de monographies ; et d'autre part, les travaux d’ethnologie, dans lesquels sont étudié les peuples, cultures et sociétés humaines de façon comparée et sur la base de recherches (théoriques) au sein des publications ethnographiques, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous forme d'essais. (WiKi)
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie est la phase de généralisation théorique après comparaison
L’anthropologie et l'ethnologie s’assignent comme tâche de penser l’autre.