En théorie, le nomadisme se définit par une vie itinérante en l'absence de maisons de village, de villes de jardins ou de champs ou d'exploitation de terres, de territoire ou même d'état. Cette définition est souvent erronée, car la réalité peut être beaucoup plus variable dans ses modes de vie. Des habitats en dur peuvent être utilisés temporairement selon les saisons.
L'espace nomade est ouvert (pas de notion de propriété foncière ou de souveraineté territoriale. Il est formé de lignes, d'itinéraires avec des noeuds autour des puits, des palmeraies des salines ou des villes.
Le nomadisme repose sur une gestion collective des ressources naturelles (végétales et hydrauliques), alors que le cheptel est lui, une propriété individuelle.
Les pâturages et les puits sont administrés en commun, mais l'appropriation collective n'est pas synonyme de libre accès et d'usage public. Il existe des règles de préséances d'accords de réciprocités.
La vie sociale est modulée au grès des saisons. À la saison sèche, les troupeaux sont dispersés et les familles sont isolées les unes des autres. À la saison de pluies (hivernage), l'abondance des pâturages rend favorables les regroupements, les fêtes, les mariages, le troc.
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)