La sédentarisation, s'est caractérisée chez les humains, il y a environ 10 000 ans (au Néolithique), par une diminution progressive de l'importance de la chasse, de la cueillette et de la pêche au profit de la production de nourriture par l'agriculture et l'élevage.
Ce n'est pas cependant l'invention de l'agriculture qui a précédé la sédentarisation, mais l'inverse : c'est parce que les hommes ont choisi de se sédentariser qu'ils ont été conduits à développer l'agriculture.
Les premiers villages apparaissent en particulier au Proche-Orient, dans la région du Jourdain, certaines communautés profitent de cette nourriture abondante à portée de main pour habiter à plusieurs familles dans un village permanent plutôt que de se déplacer sans cesse et de dormir dans des abris de fortune. Ils choisissent de vivre groupés, mais sans ne rien changer à leur pratique de chasseur-cueilleur.
L’augmentation de la population dans les villages, puis les villes conduisit a une organisation sociale nouvelle. Avec l'agriculture, l'apparition de l'élevage, et le développement d'une civilisation urbaine, ont fait émerger une hiérarchie sociale et une segmentation par profession.
La sédentarisation s’est opérée de façon diverse en fonction de la géographie. Par exemple :
Les piémonts approvisionnés en eau ont permis le développement des oasis et donc de populations sédentaires.
Quand ces populations sédentaires sont restées isolées, soit en raison des difficultés d'accès (les Papou, les Mursi...) ou en raison des menaces d'autres populations (Kalash), elles sont restées avec une organisation sociale très primitive.
D'autre ethnies ont tirée partie de la géographie, pour développer une réelle civilisation de plein droit, complémentaires des populations qui les entourent. C'est par exemple le cas de Dogon qui occupent la falaise de Bandiagara au beau milieu de la savane du Sahel Africain.
Les populations sédentaires que j'ai visitées et qui ont développé un mode de vie spécifique :
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.
Les analyses géopolitiques se basent les études des interactions entre le politique et le territoire, les rivalités ou les tensions qui trouvent leur origine ou leur développement sur le territoire, l’analyse des rapports de forces entre divers acteurs sur un espace plus ou moins défini.
Exemple parmi d'autres : Le développement de la culture industrielle du thé en Asie a eu des conséquences importantes dans les relations géopolitiques mondiales
La géopolitique, se doit d'utiliser l'ensemble des connaissances liées à la géographie (géographie physique, mais aussi la géographie humaine dans toutes ses composantes sociales, économiques, culturelles, sanitaires, les matières premières et les flux de ressources), mais aussi utiliser l'histoire, la science politique, etc.