La Renaissance est un mouvement de l'histoire européenne associé à la remise à l'honneur de la littérature, de la philosophie et des arts de l'Antiquité gréco-romaine. Ce mouvement a pour point de départ l'Italie, et se situe chronologiquement à cheval entre le Moyen Âge tardif et l'époque moderne.

Du XIIIe au XVIIe siècle on assiste à une libération progressive de l’emprise de l’Église et l’établissement d’un vent de liberté (plutôt collectives) qui modernisa l’Europe. Cette période s'accompagna d'un courant d’un vent de réforme dans le monde chrétien qui donnera le jour au protestantisme. On assistera aussi à un changement de représentation du monde avec Copernic, Mercator ou Vinci. Sur le plan des idées, les valeurs humanistes sont mises à l’honneur. Les « grandes découvertes » contribuent au réveil économique. Le développement du capitalisme débute. (Émergence de grandes cités marchandes de Bruges à Venise, de Gènes à Amsterdam…). De nouvelles inventions, dont l’imprimerie, ont permis de favoriser les échanges. Le rôle des mécènes fut un encouragement a la création artistique et a permis la diffusion des œuvres dans tous les domaines.

Sur le plan social, c’est le renouveau des villes, la libéralisation du commerce et l’émergence de nouvelles conditions de vie. Les paysans seront parmi les premiers à bénéficier de la fin progressive du servage.

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Le XVIIᵉ siècle, souvent appelé Âge classique, occupe une place centrale dans l’histoire de la civilisation occidentale. Il correspond à une période de stabilité politique croissante, d’affirmation culturelle et de grands progrès scientifiques. Cette époque se caractérise par la recherche de l’ordre, de la raison et de l’harmonie, tant dans la pensée que dans les arts et la société.

Il n'est plus question comme au Moyen Âge d'une chrétienté occidentale unie autour d'une foi commune sous la haute autorité du souverain pontife. Chaque monarque est désormais maître chez lui, y compris en matière religieuse !

Une époque marquée par l’absolutisme.

Le pouvoir politique européen se renforce autour des monarchies centralisées.

En France, le règne de Louis XIV, le « Roi-Soleil », symbolise l’apogée de la monarchie absolue. L’État se structure, l’administration se renforce et la noblesse perd une partie de son pouvoir politique au profit du roi. Cette affirmation du pouvoir royal influence toute l’Europe.

Le XVIIe siècle vois naitre une organisation politique de l’Europe autour des principaux royaumes espagnol, germaniques, britanniques en prélude à la création des états territoriaux (les états modernes) qui remplace progressivement les cités états. Avec le traité de Westphalie c'est la première fois que sont définies les relations entre les États dans le respect de la souveraineté de chacun.

L’essor de la raison et des sciences

Le XVIIᵉ siècle est aussi le siècle de la Rationalité. Des penseurs comme Descartes, Spinoza ou Leibniz développent une philosophie fondée sur la raison.

Parallèlement, la Révolution scientifique s’épanouit : Galilée, Newton ou Pascal transforment définitivement la compréhension du monde, jetant les bases de la science moderne.

L’apogée de la culture classique

En littérature, en architecture et en arts, l’Âge classique recherche la clarté, la mesure et l’équilibre.

En France, les œuvres de Molière, Racine, Corneille, La Fontaine ou Boileau définissent les règles du classicisme.

L’architecture (Versailles) et la musique baroque (Lully, Bach, Haendel) témoignent d’une grande créativité, tout en restant marquées par l’ordre et la rigueur.

Une société hiérarchisée

La société demeure structurée autour des trois ordres (clergé, noblesse, tiers état). Les inégalités sont fortes, mais la vie culturelle et scientifique se développe dans les salons, les académies et les cours royales. C’est la généralisation des alliances politiques familiales et amélioration des transports et échanges entres les royaumes

Une transition vers les Lumières

À la fin du siècle, les grandes questions philosophiques et politiques posées par l’Âge classique préparent les transformations du XVIIIᵉ siècle et annoncent l’émergence de la pensée des Lumières.

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Le XVIIIᵉ siècle, appelé Siècle des Lumières, est une période marquante de la civilisation occidentale, durant laquelle les philosophes, les savants et les penseurs placent la raison, la liberté et le progrès au centre de leur réflexion. C’est une époque d’effervescence intellectuelle qui remet en cause les fondements politiques, religieux et sociaux des Anciens Régimes.

L’évolutions des idées vers la liberté individuelle ira jusqu’à l’abolition des privilèges a la Révolution française.

La notion de liberté encore « abstraite » durant son élaboration de la Renaissance a la Révolution a acquis sa pleine puissance avec la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Elle accompagne la doctrine du libéralisme économique

On a coutume de donner le nom de « Lumières » - ce qui éclaire l’esprit - à un vaste mouvement intellectuel et philosophique qui domine le monde des idées en Europe au XVIIIe siècle et dont les traits fondamentaux sont un rationalisme en prise sur l’expérience, ouvert au sensible et au monde des sentiments, le rejet de la métaphysique et des préjugés religieux, la croyance dans le progrès et dans la perfectibilité de l’homme, le combat pour la tolérance et le respect des libertés individuelles.

La raison comme guide

Les philosophes des Lumières considèrent que l’homme peut comprendre le monde par la raison. Ils s’opposent aux superstitions, défendent la tolérance religieuse et critiquent l’absolutisme.

Parmi les figures majeures : Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Diderot, d’Alembert, Kant.

Une nouvelle vision de la société et du pouvoir

Les Lumières remettent en question l’autorité des rois et de l’Église.

• Montesquieu propose la séparation des pouvoirs.
• Rousseau développe le contrat social, où la souveraineté appartient au peuple.

Ces idées influenceront profondément la vie politique européenne et inspireront les révolutions américaine (1776) et française (1789).

Progrès des sciences et des techniques

Le XVIIIᵉ siècle continue la révolution scientifique. Les découvertes en astronomie, physique, chimie et médecine transforment la compréhension de la nature.

L’esprit scientifique valorise l’observation, l’expérimentation et la méthode.

L’Encyclopédie : symbole des Lumières

Dirigée par Diderot et d’Alembert, l’Encyclopédie vise à rassembler tous les savoirs humains pour les diffuser au plus grand nombre. Elle devient un outil majeur de transmission des idées nouvelles et un manifeste intellectuel contre l’obscurantisme.

Une société en mutation

La bourgeoisie prend de l’importance économique et culturelle. Les salons, cafés, académies et loges maçonniques deviennent des lieux d’échanges où circulent les idées. Malgré cela, les inégalités sociales et les privilèges restent très présents, ce qui nourrit les aspirations au changement.

Vers la fin de l’Ancien Régime

À la fin du siècle, les critiques contre l’absolutisme et l’ordre social traditionnel se renforcent. Les idées des Lumières préparent directement les bouleversements politiques qui ouvriront l’époque contemporaine

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