L’Iran est peuplé par une importante diversité ethnique puisque les Persans (iraniques) ne représentent que 45 à 50% de la population.
Au Moyen-Orient, avec de l’ordre de 80 millions d’habitants, l’Iran figure au même rang par sa population, que la Turquie ou l’Égypte. Elle représente celle combinée de sept de ses voisins du Golfe persique. (De l’Irak à Oman)
Depuis 1979, la population a doublé, mais le rythme se réduit, car les Iraniennes, parmi les plus éduquées du monde, ont ramené la natalité de 7 à moins de deux enfants par femme.
Les minorités sont principalement constituées de populations de langue turque (Azéris, Turkmènes, Kashkaïs) pour 20 à 24%, de Kurdes (7 à 10%), de Baloutches et d’Arabes. Ils sont pour la plupart des transfrontaliers. Les Arméniens et les juifs comptent aussi parmi des minorités encore actives.
Les Iraniens sont principalement des urbains, vivant dans de grandes agglomérations. Téhéran frôle avec sa banlieue, les 15 millions d’habitants, et Ispahan 6 millions hab., Shiraz, 4,2 millions, Meched, 4,5 millions pour ne citer que les plus importantes.
L’Iran est un grand foyer de création intellectuelle, notamment poétique. La langue persane n’a pas été balayée par l’arabe, même s’il en a emprunté et adapté l’écriture.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques (anatomiques, morphologiques et physiologiques, évolutifs) et culturels (socioreligieux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles
L'anthropologie s'organise autour de deux grands types de travaux étroitement liés : d'une part, les travaux d’ethnographie, qui sont des enquêtes et observations de terrain (empiriques) concernant dans les détails et de façon isolée les peuples, cultures et sociétés humaines, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous la forme de monographies ; et d'autre part, les travaux d’ethnologie, dans lesquels sont étudié les peuples, cultures et sociétés humaines de façon comparée et sur la base de recherches (théoriques) au sein des publications ethnographiques, et dont les résultats sont le plus souvent publiés sous forme d'essais. (WiKi)
L’ethnographie est l’étape de collecte des données, l’ethnologie le stade des premières synthèses, l’anthropologie est la phase de généralisation théorique après comparaison
L’anthropologie et l'ethnologie s’assignent comme tâche de penser l’autre.
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