Les cultures du sud-est asiatique maritime ont été façonnées par des peuples Austronésiens d’origine du sud-est asiatique continental, dans l'ouest, en Insulinde, et des peuples Austronésien de Mélanésie ou Papou à l'est.
La mer a influencé l'histoire de la région. Les vents de la mousson ont très tôt favorisé les relations maritimes à l'intérieur de l'archipel et avec le reste de l'Asie maritime. Des pluies chaudes et abondantes produisent une riche végétation. Au début de l'ère chrétienne, le bois et les épices de Java et des îles de l'Est, les résines des forêts équatoriales de Sumatra et Bornéo étaient connus aussi loin qu'en Inde et au Moyen-Orient.
Ces régions sont donc englobées depuis très longtemps (quatre ou cinq siècles av. J.-C.) dans des circuits commerciaux, déjà monétarisés (on a retrouvé des monnaies romaines en Indochine).
Ces relations commerciales lointaines n'ont pourtant pas mené rapidement à la formation de royaumes durables avec de vastes territoires. Les nombreux estuaires de Sumatra et Bornéo ont permis l'établissement de communautés pour lesquelles les relations avec leurs voisines étaient plus importantes que celles avec des contrées lointaines. De même à Java, où un sol volcanique fertile arrosé de nombreuses rivières a permis l'essor d'une riziculture prospère, des communautés ont pu se développer dans des vallées séparées les unes des autres par la montagne et la forêt. Ces communautés côtières et riveraines ont progressivement évolué en sociétés hiérarchisées.
Aucune d'entre elles ne devint suffisamment importante pour dominer ses voisines et occuper leurs territoires. Les relations avec le monde extérieur étaient un moyen d'acquérir des éléments, matériels, techniques et symboliques, permettant aux élites de ces communautés d'accroître leur richesse et leur prestige, donc leur pouvoir. Les historiens estiment que l'origine des royaumes côtiers de l'ouest de l'archipel indonésien s’explique par la capacité d'éminents individus à tirer parti des échanges commerciaux avec des étrangers.
Ce n’est qu’a partir du VIIème siècle, jusqu’au XIème siècle que le royaume de Sriwijaya rayonna sur l’ouest du Sud-est asiatique Maritime et fut en relation aussi bien avec la Chine que les empires d’Indien du sud comme les Chola. Ce développement a été favorisé par la fermeture des routes terrestres par lesquelles les dynasties de la Chine du sud s'approvisionnaient en produits de l'occident. Les nouvelles routes, maritimes, passent par le détroit de Malacca, entre la côte orientale de Sumatra et le sud de la péninsule malaise. Leurs utilisateurs ont besoin d'entrepôts et de ports sûrs, lieux de rupture de charge ou lieux de mouillage dans l'attente de la mousson favorable.
Le royaume de Kediri pris le relais du XIIème au XIIIème siècle, sur une aire plus centrale.(de Java aux Moluques) puis celui de Majapahit jusqu’au XVIème siècle.
Les commerçants (indiens, malais, chinois, persans, arabes), puis les colonisateurs à partir du XVIe siècle, (portugais, espagnols, hollandais, français, anglais) ont, apporté de nouvelles religions : bouddhisme aux premiers siècles de l'ère chrétienne, puis l'islam à partir du Xe siècle environ, enfin le christianisme à partir du XVIe siècle, notamment aux Philippines. Ces nouvelles religions s'opposèrent et s'opposent toujours fortement aux croyances des populations préexistantes où le chamanisme prédomine. Cependant, en général, les différentes colonisations sont restées sur les bords de ces îles, laissant les populations de l'intérieur en dehors de leur sphère d'influence
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
parlement européen a Strasbourg
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