Antiquité - le monde gréco-romain
La civilisation gréco-romaine désigne un ensemble de caractéristiques sociales, politiques, philosophiques, scientifiques et culturelles développées durant la Grèce antique et la Rome antique.
C’est la civilisation de la vigne et de l’olivier, aux racines grecques et romaines, qui fut à l’origine de l’expansion du Christianisme Catholique.

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La civilisation gréco-romaine désigne un ensemble de caractéristiques sociales, politiques, philosophiques, scientifiques et culturelles développées durant la Grèce antique et la Rome antique.
C’est la civilisation de la vigne et de l’olivier, aux racines grecques et romaines, qui fut à l’origine de l’expansion du Christianisme Catholique.
Au cours d’une longue histoire de nombreuses cultures ont façonné la civilisation de la méditerranée. Depuis la plus ancienne, la Crétoise, bien d'autres se sont succédé : la Phénicienne, Carthaginoise, Grecque, Romaine, Byzantine, puis celles des peuples Arabes, des Berbères, des Normands de Sicile, les Génois, les Vénitiens, les Catalans, les Libyens, les Egyptiens, les Ibères, les Mésopotamiens, les Ottomans... ont, eux aussi apportés leurs contributions.
Toutefois la civilisation méditerranéenne n'a jamais été repliée sur elle-même : à l'Ouest, les Carthaginois connaissaient les rives de l'Atlantique et les « îles à étain » (l'archipel britannique) ; à l'Est, la « route de la soie » aboutissait dans les ports du bassin levantin tandis que partant d'Égypte, la « route des épices et des pierres précieuses » menait jusqu'aux Indes et la « route de l'encens et de l'ivoire » jusqu'à la côte orientale de l'Afrique. Après avoir été un « lac romain » (Mare Internum en latin), la Méditerranée, divisée par les invasions et les rivalités religieuses, devint un enjeu central dans l'affrontement géostratégique des pouvoirs qui la bordèrent, jusqu'à ce que son intérêt soit supplanté par les océans, révélés par les Grandes découvertes.
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La civilisation romaine - qui n'est pas autre chose que la civilisation grecque mise en langue latine -, puis romano-chrétienne, est devenue une civilisation « mondiale ».
L’ensemble du pourtour méditerranéen a bénéficié des éléments de la culture romaine et en particulier une organisation politique et administrative, dont les fondements sont encore perceptibles actuellement(droitt romain, réseau de communication, limites des provinces, cultes et festivités …)
Ils ont une conscience ethnique, mais pas de revendications nationales. En revanche, leurs mœurs et même leur dialecte ne changent pas. Et, du côté de leurs maîtres romains, il n'y a pas non plus de politique de romanisation ; Rome ne se préoccupe pas du tout de faire régner partout les valeurs qui sont les siennes : son impérialisme se soucie seulement de tenir l'Empire en main.
La Rome antique a contribué grandement à l'élaboration du droit, des institutions et des lois, de la guerre, de l'art et la littérature, de l'architecture et la technologie ainsi que des langues dans le monde occidental. La loi des Douze Tables constitue le premier corpus de lois romaines écrites. Leur rédaction est l'acte fondateur du droit romain, des institutions de la République romaine et du mos maiorum.
Le monde gréco-romain a contribué à tout un ensemble de caractéristiques culturelles de notre monde occidental moderne, dont les principales sont :
- Les langues que nous utilisons dans le sud de l’Europe ;
- Les systèmes d’alphabet pour l’écriture (latin, grec, cyrillique);
- Les caractéristiques de notre calendrier (et donc partiellement nos notions du temps);
- Nos systèmes de lois qui plongent presque tous leur origine dans le droit romain ;
- Des habitudes vestimentaires et alimentaires ;
- L’architecture de nos édifices ;
- Le rationalisme et l’humanisme ;
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Les premiers habitants de l’Italie ont été un peuple non indo-européen, dont la langue continue d’être un mystère et se révèle aujourd’hui encore indéchiffrable : les Étrusques.
Les peuples italiques, d’origine indoeuropéenne ; les Romains ne sont que les habitants de Rome et du Latium ; les autres peuples parlent des langues apparentées, proches du latin, des dialectes italiques : Sabins, Osques, Ombriens, Falisques, Samnites. Le sud de la péninsule (Naples, Tarente) est occupé par des colons grecs.
L’aristocratie romaine a gardé une tradition de brutalité autoritaire qui n'appartient qu'à elle, et pour le raffinement, c'est plutôt ce qu'elle a hérité des Grecs.
Le peuple romain repose sur une organisation où de grandes familles détiennent l’essentiel du pouvoir. Elles revendiquent un lointain ancêtre, à l’origine de leur nom (gentilice). Elles ont un culte domestique ou familial, ses membres ont un lien du sang. D’autres Romains se sont agglomérés au noyau primitif, mais ne bénéficiaient pas du même pouvoir, des mêmes richesses. Ceux-ci forment la plèbe, une masse que l’on pourrait qualifier d’informe.
Avec la conquête romaine, la citoyenneté a été étendue aux Latins, puis aux peuples italiques. Les régions culturellement et géographiquement les plus proches de Rome, comme le Latium, ont accédé à une citoyenneté complète : les assemblées du peuple romain leur sont ouvertes. Les autres (Sabins, Campaniens, Volsques) sont des citoyens romains sans droits politique : ils jouissent d’une citoyenneté sans suffrage.
C’est bien avec l’institution de la République, en 509, que la notion de « peuple » va prendre tout son sens. Dans le mot démocratie repose l’idée d’un pouvoir qui émane du peuple et s’exprime par un suffrage exprimé à haute voix. La démocratie est liée à la liberté qui succède à la tyrannie ; elle est fondée sur des magistrats élus pour un an dans un cadre collégial. Les citoyens sont au cœur de la vie politique. Mais tous les citoyens ne jouissent pas des mêmes prérogatives.
Au cours des siècles de la République, de grandes familles ont « trusté » les magistratures et dominé la vie politique romaine
Le peuple Romain est ainsi devenu le maître du monde. Ses victoires sur Carthage, au cours des trois guerres puniques, ses victoires sur la Macédoine et la Syrie lui assurent la domination du monde.
À la fin de la République, on assistera à une rupture de l’équilibre politique au sein de la nobilitas, victime de la discorde. Elles aboutiront aux crises des guerres civiles qui mettront fin à la république et à un idéal républicain.
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