Moyen Age - La Chrétienté
Le Moyen Âge n’est pas une période « sombre » comme on l’a longtemps caricaturée : c’est une époque complexe, marquée à la fois par des crises et par des innovations techniques, sociales et culturelles qui prépareront l’Europe moderne.
C’est la naissance d’une civilisation médiévale a la place de la civilisation Gréco-romaine : C'est à cette époque que les « Européens » prennent conscience de leur identité face à leurs voisins byzantins et musulmans et se déclarent appartenir à la Chrétienté.
L'Europe actuelle et une bonne partie de nos mœurs et de nos institutions ont été forgées au cœur du Moyen Âge,
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Le Moyen Âge n’est pas une période « sombre » comme on l’a longtemps caricaturée : c’est une époque complexe, marquée à la fois par des crises et par des innovations techniques, sociales et culturelles qui prépareront l’Europe moderne.
C’est la naissance d’une civilisation médiévale a la place de la civilisation Gréco-romaine : C'est à cette époque que les « Européens » prennent conscience de leur identité face à leurs voisins byzantins et musulmans et se déclarent appartenir à la Chrétienté.
L'Europe actuelle et une bonne partie de nos mœurs et de nos institutions ont été forgées au cœur du Moyen Âge,
Entre le Ve et le Xe siècle de notre ère - entre Clovis et Hugues Capet -, l'Empire romain, qui faisait l'unité du monde méditerranéen, explose en trois entités rivales : l'Empire byzantin, le monde islamique et la chrétienté occidentale, entre l'Èbre (Catalogne) et l'Elbe (Saxe).
Après la déferlante des invasions dites « barbares », la généralisation de chrétienté autour de valeurs déjà présentes à tous les peuples fut le fait dominant à partir du Xe siècle jusqu’à la renaissance,
Sur le plan social et politique, une organisation robuste se construisit dans les différents royaumes et duchés autour des règles de la féodalité et de la chevalerie.
Le Moyen Âge est donc une longue période de l’histoire européenne, s’étendant du Ve au XVe siècle, généralement délimitée par deux événements majeurs :
- 476 : chute de l’Empire romain d’Occident
- 1492 : découverte de l’Amérique (ou 1453 : chute de Constantinople, selon les historiens)
Il couvre donc environ mille ans d’histoire et se divise classiquement en trois grandes phases :
- Le Haut Moyen Âge (Ve–Xe siècle)
- Le Moyen Âge central (Xe–XIIIe siècle)
- Le Bas Moyen Âge (XIVe–XVe siècle)
1. Le Haut Moyen Âge (Ve–Xe siècle)
Il a pour caractéristiques principales :
- L’effondrement de l’Empire romain d’Occident et installation de royaumes dits « barbares » : Francs, Wisigoths, Ostrogoths, Lombards…
- La ruralisation de la société : les villes déclinent, l’économie devient essentiellement agricole.
- La diffusion du christianisme : l’Église gagne en influence, les monastères deviennent des centres de savoir.
- La naissance des royaumes médiévaux : notamment le royaume franc, qui deviendra l’empire carolingien sous Charlemagne (couronné en 800).
2. Le Moyen Âge central (Xe–XIIIe siècle)
C’est la période souvent considérée comme l’âge d’or du Moyen Âge.
Transformations majeures :
- Croissance démographique notable grâce aux progrès agricoles (assolement triennal, charrue, collier d’épaule…).
- Essor des villes et développement du commerce (foires de Champagne, routes méditerranéennes).
- Construction massive de cathédrales et d’abbayes (style roman puis gothique).
- Féodalité : organisation politique et sociale fondée sur les liens entre seigneurs et vassaux.
- Croisades (XIe–XIIIe siècles) : expéditions militaires vers la Terre sainte ayant des conséquences religieuses, économiques et politiques durables.
- Naissance des universités (Paris, Bologne, Oxford).
3. Le Bas Moyen Âge (XIVe–XVe siècle)
C’est une période marquée par de fortes crises, mais aussi par des innovations majeures.
Crises :
- Grande peste de 1347–1352 : environ un tiers de la population européenne meurt.
- Famines (notamment celle de 1315–1317).
- Guerre de Cent Ans (1337–1453) entre la France et l’Angleterre.
- Crises sociales : révoltes paysannes, tensions urbaines.
Innovations et mutations
- Essor des États centralisés (France, Angleterre, Castille…).
- Progrès techniques : imprimerie (vers 1450), armes à feu, perfectionnement de la navigation.
- Renouveau intellectuel : prémices de la Renaissance (Italie, XVe siècle).
- Ouverture sur le monde : grandes explorations maritimes.
4. La société médiévale :
Dans son organisation la société médiévale est souvent décrite comme divisée en trois ordres :
- Ceux qui prient : clergé
- Ceux qui combattent : noblesse
- Ceux qui travaillent : paysans et artisans
Au quotidien :
- Une majorité de la population vit à la campagne.
- La vie religieuse structure le temps (fêtes, rythmes agricoles, rites).
- Les villes accueillent marchands, artisans et corporations.
5. Culture et mentalités
- Architecture religieuse monumentale (roman, gothique).
- Littérature : chansons de geste, épopées, poésie courtoise, chroniques.
- Influence omniprésente de la religion.
- Développement progressif des langues vernaculaires (français, italien, castillan…), au détriment du latin.
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A partir de l’an 1000, la chrétienté se généralise en Europe
À l'intérieur de ce monde sans frontières ni papiers d'identité, uni par la foi chrétienne et une langue commune, le latin médiéval, les hommes, les marchandises et les idées ont pu circuler tout aussi aisément que dans l'empire romain, un millénaire plus tôt.
Du Ve au XVe siècle, la Chrétienté constitue l’un des ensembles culturels et politiques les plus structurés du monde médiéval. Elle ne désigne pas seulement la religion chrétienne, mais aussi l’ensemble des sociétés européennes qui se reconnaissent dans la foi chrétienne, dans une culture commune et dans une vision du monde partagée.
Un espace religieux unifié
La Chrétienté médiévale repose sur la diffusion du christianisme depuis l’Empire romain. Au début du Moyen Âge, elle regroupe l’Europe occidentale, centrale et une partie de l’Europe du Nord.
Deux grands ensembles se distinguent progressivement :
1. La Chrétienté latine (catholique)
- Centre : Rome
- Autorité principale : le pape
- Langue liturgique : latin
- Zones : Europe de l’Ouest et du Centre (France, Italie, Germanie, Angleterre, Espagne chrétienne, Scandinavie…).
2. La Chrétienté orientale (orthodoxe)
- Centre : Constantinople
- Autorité : patriarches et empereur byzantin
- Langue liturgique : grec, slavon
- Zones : Balkans, Grèce, Russie kiévienne, Caucase.
En 1054, le Grand Schisme consacre officiellement la séparation entre catholiques et orthodoxes.
Une société organisée autour de la foi
Le christianisme structure l’existence quotidienne :
- Le temps est rythmé par les fêtes religieuses, les jeûnes, les offices.
- La société est pensée à travers des concepts chrétiens : charité, salut, péché.
- L'Église encadre la vie : naissance (baptême), mariage, mort (funérailles).
- Elle détient le monopole de l’enseignement, de l’écriture, et de la culture savante.
Le rôle central de l’Église
L’Église médiévale est à la fois :
- Spirituelle : gardienne du dogme, du salut.
- Sociale : assistance, hôpitaux, écoles, œuvres caritatives.
- Économique : vastes domaines agricoles, dîme prélevée sur les fidèles.
- Politique : influence sur les rois, participation aux règlements de conflits.
La Chrétienté et le monde extérieur
L’Europe chrétienne se perçoit comme distincte des autres civilisations :
- L’Islam, puissant et expansif (califats, Al-Andalus, Empire ottoman).
- Les mondes païens, notamment en Scandinavie et en Europe de l’Est jusqu’au Xe siècle.
- Les Mongols, au XIIIᵉ siècle.
- Les croisades (1095–1291) symbolisent cette relation : mélange de foi, politique et guerre.
Un espace divers mais uni
Malgré des royaumes rivaux, des langues variées et des cultures différentes, l’Europe chrétienne partage :
- les mêmes saints,
- les mêmes textes religieux,
- une architecture commune (romane, puis gothique),
- une vision universelle du monde.
La Chrétienté donne ainsi une cohérence à l’Europe médiévale, sans être un empire politique.
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Entre le XIe et le XII siècle la féodalité s’organise. C’est un ordre politique social et économique particulier, puissant et original. Le Seigneur a reçu du roi, son suzerain, ou d’un seigneur de haut rang, un fief, une seigneurie, à charge de lui fournir une série de services dont l’aide lors qu’il faut payer une rançon du seigneur, lors de l’adoubement (entrée en chevalerie) du fils ainé, lors du mariage de la fille ainée, quand le seigneur part pour la croisade. Le seigneur en échange à céder des éléments de terres (tenure) à mettre en culture en échange du paiement d’une redevance, une cote part des récoltes (dimes) des prestations de travail (corvées à en revanche au seigneur de défendre et de les protéger.
Conséquence, malgré un cloisonnement politique, il y a une convergence évidente de civilisation et de culture dans toute l’Europe. Les valeurs morales religieuses culturelle, les règles de la guerre, l’amour de la mort sont partout les mêmes. C’est la chrétienté avec sa civilisation de la chevalerie qui accompagne l’unité
Le féodalisme repose sur des liens personnels entre des hommes libres, des obligations réciproques et l’organisation de la société autour de la terre.
Il ne s’agit pas d’un régime uniforme, mais d’un ensemble de pratiques qui structurent la vie médiévale.
1. Un système fondé sur la vassalité
Au cœur du féodalisme se trouve le lien vassalique :
Un seigneur accorde à un vassal un bénéfice (souvent une terre) appelé fief, en échange de :
- la fidélité,
- l’aide militaire,
- le conseil (présence aux assemblées, justice seigneuriale).
Ce lien est scellé par une cérémonie de l’hommage, marquée par des gestes symboliques (agenouillement, serment, baiser de paix).
Le vassal peut lui-même devenir seigneur envers d’autres hommes, créant une hiérarchie complexe de dépendances.
2. La seigneurie : base économique du féodalisme
La seigneurie est le domaine contrôlé par un seigneur. Elle constitue la cellule économique centrale du féodalisme.
Elle se compose de :
✔ La réserve seigneuriale : Terres que le seigneur garde pour lui et fait exploiter par les paysans (corvées).
✔ Les tenures : Terres concédées aux paysans en échange de redevances (produits agricoles, argent) et de services.
✔ Les droits seigneuriaux :
- banalités (usage obligatoire du four, du moulin, du pressoir),
- justice locale,
- péages,
- taxes diverses.
3. Les paysans : majorité de la population
La société rurale est dominée par les paysans :
- Les serfs: Non libres mais pas esclaves. Attachés à la terre : ils doivent des corvées et ne peuvent quitter la seigneurie sans autorisation. Représentent une large partie de la population rurale.
- Les vilains (paysans libres): Plus autonomes. Payent des redevances mais ne sont pas attachés à la terre.
4. Une société hiérarchisée (les trois ordres)
La société se divise en trois grands ordres :
- Ceux qui prient : le clergé (moines, évêques, prêtres)
- Ceux qui combattent : la noblesse (chevaliers, seigneurs)
- Ceux qui travaillent : les paysans (libres ou serfs)
Ce modèle justifie l’organisation sociale et la répartition des rôles, chacun étant considéré comme indispensable à l’ensemble.
5. Un pouvoir royal souvent affaibli
Dans les régions féodales (France, Allemagne, Italie), les rois ont longtemps :
- peu d’autorité directe,
- des vassaux puissants, parfois plus riches qu’eux,
- un territoire morcelé.
L’État central est faible, et la loyauté va d’abord au seigneur local, non au roi. Peu à peu, du XIIIᵉ au XVe siècle, les monarchies européennes reconstruisent leur autorité et limitent la puissance des seigneurs.
6. Le déclin du féodalisme
À partir des XIVᵉ–XVe siècles, plusieurs facteurs font reculer le système :
- crise démographique (peste noire)
- développement du commerce et des villes
- naissance d’armées royales permanentes
- nouveaux impôts royaux
- affaiblissement de la vassalité militaire
- monétarisation de l’économie
Le féodalisme disparaît progressivement au profit des État-nations modernes.
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Entre le XIᵉ et le XVe siècle, l’Europe médiévale voit se développer une véritable civilisation de la chevalerie, système de valeurs, de pratiques sociales et de représentations qui encadre la vie de la noblesse guerrière.
Cette culture, à la fois militaire, morale et symbolique, façonne durablement l’imaginaire de l’Occident.
1. Origine : des guerriers féodaux aux chevaliers
Au départ, le chevalier est avant tout un guerrier à cheval, issu de l’aristocratie ou d’hommes d’armes récompensés par un fief.
La possession d’un cheval de guerre (très coûteux) et l’entraînement militaire permanent définissent cette élite combattante.
À partir du XIᵉ siècle, la chevalerie devient aussi un ordre social :
- formation du jeune noble (page, puis écuyer),
- cérémonie de l’adoubement,
- intégration dans une communauté de valeurs.
2. L’adoubement : naissance d’un chevalier
L’adoubement est un rituel symbolique, souvent religieux :
- bain purificateur,
- veillée d’armes,
- serment de loyauté,
- remise des armes et de l’épée, avec un “coup” symbolique (colée) rappelant le courage nécessaire.
Il marque le passage à l’âge adulte et l’entrée dans l’honneur chevaleresque.
3. Les valeurs chevaleresques
La civilisation de la chevalerie repose sur un code moral (idéal plus que réalité) :
✔ Courage et prouesse : être brave au combat, protéger les faibles, combattre loyalement.
✔ Loyauté Obéissance au seigneur, fidélité à sa parole.
✔ Foi chrétienne : Défendre l’Église, combattre les infidèles (croisades), pratiquer la charité.
✔ Courtoisie : Politesse raffinée, respect des dames, maîtrise de soi.
Ce code est largement diffusé par la littérature courtoise et les romans arthuriens.
4. Vie quotidienne du chevalier
Le chevalier partage sa vie entre :
- entraînement militaire : maniement des armes, joutes, tournois ;
- guerre : campagnes féodales, conflits dynastiques, croisades ;
- gestion du domaine : administration de la seigneurie ;
- vie de cour : cérémonies, festins, mécénat ;
- religion : prières, aumônes, pèlerinages.
5. Les tournois : théâtre de la chevalerie
Les tournois sont des compétitions guerrières, à la fois sportives et spectaculaires.
Ils servent à :
- s’entraîner,
- prouver sa valeur,
- gagner gloire et faveurs,
- sceller alliances et mariages.
Ils deviennent, au XIIIᵉ siècle, de véritables festivals de prestige.
6. Influence littéraire : l’imaginaire chevaleresque
La civilisation de la chevalerie inspire une immense production littéraire :
- épopées (La Chanson de Roland),
- romans courtois,
- légendes arthuriennes (Lancelot, Perceval, Merlin),
- poèmes des troubadours et trouvères.
Ces œuvres diffusent l’image idéalisée du chevalier parfait : brave, fidèle, pieux et courtois.
7. Le déclin de la chevalerie
À partir du XIVᵉ siècle, plusieurs évolutions l’affaiblissent :
- invention des armes à poudre,
- armées permanentes et professionnelles,
- montée de la bourgeoisie urbaine,
- coûts excessifs de l’équipement chevaleresque.
- La chevalerie survit comme culture mais disparaît comme force militaire dominante.
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Les croisades sont une série d’expéditions militaires organisées entre le XIᵉ et le XIIIᵉ siècle par la Chrétienté latine (Europe catholique).
Elles répondent à un appel du pape pour reprendre Jérusalem et les lieux saints alors sous domination musulmane.
Elles mêlent foi religieuse, ambitions politiques, enjeux économiques et contacts culturels.
1. Pourquoi des croisades ?
À la fin du XIᵉ siècle, la Chrétienté occidentale s’inquiète :
- de la perte de Jérusalem (prise en 1071 par les Seldjoukides)
- de la menace turque sur l’Empire byzantin
- des pèlerinages devenus plus difficiles
- d’un monde chrétien qui cherche une cause commune
En 1095, lors du concile de Clermont, le pape Urbain II appelle les chrétiens à reprendre les Lieux Saints.
Les volontaires se croisent, c’est-à-dire reçoivent la croix sur leurs vêtements.
2. Les principales croisades (résumé chronologique)
1ère croisade (1096-1099)
- Prise de Jérusalem en 1099
- Création des États latins d’Orient :
- royaume de Jérusalem
- comté d’Édesse
- principauté d’Antioche
- comté de Tripoli
La seule croisade victorieuse et durable.
2e croisade (1147-1149)
- Échec militaire (Damas, Édesse)
- Participation de Louis VII de France et Conrad III.
3e croisade (1189-1192)
Déclenchée par la prise de Jérusalem par Saladin (1187).
Participants : Richard Cœur de Lion, Philippe Auguste, Frédéric Barberousse.
Echec pour Jérusalem mais accords pour les pèlerins chrétiens.
4e croisade (1202-1204)
Détournée par les Vénitiens :
- Prise et pillage de Constantinople.
- Rupture durable entre catholiques et orthodoxes.
Autres croisades :
- 5e, 6e, 7e, 8e : tentatives en Égypte ou en Terre Sainte (St Louis).
- Croisade des Albigeois (contre les Cathares en France).
- Croisades baltes (christianisation du Nord).
- Croisade des enfants (mythe/histoire très discutée).
3. Qui participe aux croisades ?
Nobles et chevaliers : quête de gloire, de terres, d’absolution de leurs péchés.
- Paysans et pauvres : motivations religieuses, espoir d’un meilleur sort.
- Ordres religieux-militaires :
- Templiers
- Hospitaliers
- Teutoniques
- Cités marchandes italiennes : Venise, Gênes, Pise (intérêts commerciaux).
- Rois et empereurs : intérêts politiques et dynastiques.
4. Conséquences des croisades
✔ Pour l’Europe
- Renforcement du pouvoir de l’Église (surtout au départ)
- Développement du commerce méditerranéen (épices, soieries, routes)
- Circulation de connaissances :
- médecine
- mathématiques
- philosophie grecque et arabe
- Affirmation des États monarchiques (France, Angleterre)
- Hostilité durable entre chrétiens et musulmans
✔ Pour le Moyen-Orient
- Construction et chute des États latins d’Orient
- Consolidation du pouvoir des dynasties musulmanes
- Développement de grandes figures : Saladin, Nūr ad-Dīn
- Transformations culturelles et militaires
✔ Sur le plan religieux
- Schisme avec l’Église orthodoxe aggravé
- Discours de guerre sainte des deux côtés
- Violence accrue contre les Juifs d’Europe (pogroms)
L’influence musulmane
Dès le VIIIe siècle, le contact avec le monde musulman, notamment en Espagne, en Sicile et lors des croisades, apporte à l’Europe de nouvelles connaissances scientifiques, philosophiques et médicales. L’influence arabo-musulmane sera déterminante dans la transmission des savoirs antiques oubliés par l’Occident, et dans l’essor des universités médiévales
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