Les Yi, appelés aussi Lolo et Wu-man, forment un important groupe ethnique tibéto-birman de plus de 8 700 000 (2010) d’individus qui vivent dans les montagnes du sud-ouest de la Chine. (Asie des collines et Triangle d’or).
Sous le terme de peuples Yi sont regroupés en fait de multiples ethnies cousines. Les Yi sont largement dispersés et divisés en de nombreuses branches. Ils se sont appelés par beaucoup de noms différents tels que Lolo, Nousu, Nasu, Niesu, Axi et Sani. Certaines branches telles que les Sani se considèrent comme des groupes ethniques distincts. Après la fondation de la Chine communiste en 1949, les différents groupes ont été réunis sous le même nom de "Yi". Aujourd’hui très mélangés avec les autres ethnies régionales, il se confondent avec les Bais et autres ethnies.
Leurs principales concentrations se trouvent dans le Yunnan, où ils sont 4.5 millions, et au Sichuan en plus petits nombres. Ils sont aussi présents dans le nord-ouest du Guizhou et dans la partie nord de la région autonome de l’ethnie des Zhuang au Guangxi. Certains villages du Laos et du nord Vietnam abritent aussi des Yi (Lolo)
Presque tous les Yi vivent dans des zones montagneuses, sur les pentes escarpées des montagnes loin des villes. Les méthodes de culture traditionnelle reposent sur une agriculture primitive à la houe, l'élevage du bétail et la chasse.
Les Yi seraient des descendants des anciens Qiang de l'Ouest chinois, l’actuel du plateau de Qinghai, ancêtres aussi des Tibétains, et des Naxi. Ils ont migré du sud-est du Tibet vers le Sichuan et le Yunnan où leur population actuelle y est la plus importante.
Origines et histoire des Yi
Le nom de "Yi", signifiait, à l’origine, "barbare", pour les Han
Ils ont une ascendance commune avec les Bai, les Naxi, les Lahu et les Lisu et sont apparus vers le Kunming actuel autour du IIe siècle av. J.-C.
Les Yi ont traditionnellement occupé d'importantes routes commerciales utilisées pour transporter du thé et des pierres précieuses au nord du Yunnan et de l'Asie du Sud-Est, ainsi que des chevaux et des couteaux au sud du nord de la Chine et de l'Asie centrale. Ils ont eu beaucoup de contacts avec des groupes dans leur région, les Miao, les Lisu, les Hui, les Hani, les Dai et les Zhuang - et les Chinois Han. Les Yi ont également été fortement impliqués autrefois dans le commerce de l'opium.
Au VIIIe siècle après J.-C., l'ancêtre des ethnies Yi et Bai fonda le royaume de Nanzhao dans la province du Yunnan.
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.
L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus manifestes comme les moins avouées »
Fondements et objectifs de l’ethnologie
L'ethnologie s'inscrit dans le vaste paysage des sciences humaines. Elle s’appuie sur des études ethnographiques que réalisent les anthropologues.
Cette science récente, moins de deux cents ans, a son origine dans les découvertes des peuples consécutives à l'expansion coloniale des pays occidentaux. Il en est sorti une connotation impérialiste de ségrégation des populations entre civilisée et primitives. Schématiquement, les activités de la sociologie au sens large se répartissent entre l’Ethnographie qui concerne les ethnies primitives et la sociologie qui concerne les peuples « dits » civilisés
À la fin du XXe siècle, cette approche dévalorisante a évolué vers une décomposition où l’Ethnographie (ou anthropologie sociale) concerne une analyse qualitative de l'observation des peuples sur le terrain et la Sociologie concerne l'analyse quantitative basée sur une étude statistique et globale des populations
Les principaux aspects sociaux étudiés au cours des recherches ethnographiques concernent les relations de parenté, le rôle des ancêtres, la connaissance des langues et de la linguistique associée, et l’identification des groupes ethniques.