Les tribus tibétaines des Khampas vivent dans la province du Kham du plateau tibétain
Doté d'un très fort tempérament guerrier, ils surent se réunir pour résister aux hordes de Gengis Khan, qui dut négocier avec eux. Les Chinois ont toujours eu de grandes difficultés à imposer leurs lois aux tribus Khampas qu'aucun pouvoir extérieur ne soumit avant 1950.
Les Khampas sont nés sur un cheval. Ils possèdent un physique imposant, ils ont la plus grande stature d'Asie .
Les hommes portent une longue tresse de cheveux noirs, prolongée d'une queue de fils de couleur rouge ou noire quelque fois ornée d'un corail. L'oreille gauche porte une grosse boucle de turquoise.
Les femmes décorent leurs nattes de turquoises, corail ou perles.
Les Khampas portent la Chuba, sorte de manteau aux longues manches que l'on rencontre dans toute l'Asie Centrale.
Les Khampa ne constituent pas une nationalité décomptée par l’administration Chinoise. Ils font partie des Tibétains dont ils parlent un des dialectes
La nation est un « Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique
La notion de Nation est in concept occidental apparu après le traité de Westphalie au XVIIIème siècle, lorsque les royaumes européens formalisèrent l’existence de frontières géographiques à l’intérieur desquelles la souveraineté nationale s’exprimait. Pour d’autre civilisation le concept n’est pas associé à une délimitation précise des frontières, mais à l’existence de réseau d’alliance plus ou moins souples avec des peuples suzerains.
La nation est devenue depuis la Révolution française la forme privilégiée sinon unique de l'organisation politique dans le monde si bien qu'elle peut nous apparaître comme le cadre « naturel » dans lequel se pense et se vit le lien social et politique moderne.
Il convient de distinguer la nation et l’État. « L’idée de Nation implique une idée de spontanéité; celle d’État, une idée d’organisation qui peut être plus ou moins artificielle. Une nation peut survivre, même lorsqu’elle est partagée entre plusieurs États; et un État peut comprendre plusieurs nations » (Cuvillier, Précis de philosophie)
Le terme individualisme sert à désigner toute théorie, doctrine ou attitude qui consiste à privilégier les intérêts, les droits et les valeurs de l'individu par rapport à tous les groupes sociaux, que ce soit la famille, le clan, la corporation, la communauté, la société, etc. L'intérêt individuel est considéré comme supérieur à l'intérêt général.
Fruit d'une pensée, élaborée depuis la Renaissance, l'individualisme est un projet de société dans lequel chacun devrait trouver les meilleures conditions de sa réalisation et de son épanouissement.
En politique, l'individualisme accorde la primauté de l'individu, à l'initiative privée et souhaite réduire l'Etat au strict minimum (libéralisme, libertarianisme), voire à rien (individualisme anarchiste). Il s'oppose au nationalisme, à l'étatisme, au socialisme, au collectivisme, au communisme. Il peut aussi s'opposer à la démocratie si elle amène à prendre des décisions qui soient contraires aux intérêts individuels.
En sociologie, l'individualisme met en avant les droits et les responsabilités de l'individu, considérant que les institutions sociales n'existent que pour le bien de l'individu. Il s'oppose au conformisme, au panurgisme.