Les Korowai sont classés dans la vaste catégorie des praticants des religions animistes.
Les Korowai croient aux esprits de la forêt et à un monde des ancêtres au-delà de leur région. En outre ils croiraient en un créateur suprême qui serait en sommeil. Son réveil marqué par un grand tremblement de terre, annoncera la destruction de l’univers.
A côté du mythe de la création, les Korowai pensent que l’univers terrestre est organisé en trois clercles concentriques. Le cercle intérieur contient la terre des vivants, le second l’espace des morts et au-delà du troisième, s’étend l’océan sans fin. Des êtres ou des esprits maléfiques peuplent l’univers.
La vie courante est jalonnée de nombreux interdits et tabous. Des hommes ou femmes ont des rôles de sorciers et effectuent des offrandes aux esprits, mais il n’existe pas de structure ou organisation religieuse.
Si la mort des plus vieux ou des enfants en bas âges est subi comme une fatalité, les morts inexpliquées ne sont pas acceptées et la recherche de l’origine de ces morts est menée jusqu'à l’identification d’un responsable. Les sorciers peuvent désigner soit un individu jugé coupable d’avoir jeté un mauvais sort: le Kakhua, soit désigner un esprit de la forêt ou un animal: un Swanguy. Le Khakhua peut être membre du clan lui-même, d’un autre clan, ou un membre de tribus voisines. Il était alor pourchassé, tué, et devait être mangé afin de conjurer ce mauvais sort.
Cette chasse au mauvais esprit était le seul cas où l'anthropophagie était pratiquée chez les Korowai. L’armée Indonésienne interdit ces pratiques, bien qu’il ne soit certain qu’elles ne soit pas encore en vigueur chez les clans isolés des Korowai Batu, qui refusent le contact avec le monde extérieur.
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.