Animisme
L'animisme (du latin animus, originairement esprit, puis âme) est la croyance en une âme, une force vitale, animant les êtres vivants mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent; mais aussi aux génies protecteurs.
Il recouvre des pratiques allant du Vaudou au Chamanisme, en passant par divers cultes totémiques ou ancestraux.
On parle par abus de langage d'animisme ou de chamanisme chaque fois qu’il est besoin de donner un nom à la religion dite primitive d’hier et d’aujourd’hui
Les « religions dites primitives » se définissent globalement comme les religions de ceux qui pratiquent des traditions transmises oralement par opposition aux transmissions écrites (le livre) des « grandes » religions : Chrétiens, Musulmans, Bouddhistes, Hindouistes, Confucianistes)
Derrière le terme d’animisme, des classifications sont proposées par les sociologues selon différents schèmes mentaux (idées, concepts ontologiques):
- L’Animisme (croyances aux esprits), proprement dit
- Le Totémisme (Pratiques religieuses envers des dieux matérialisées par des totems, statues ou représentations symboliques)
- L’Analogisme, (croyance en des associations comme: le Yin/Yang, entre astres/ traits de caractère, un dieu et la guerre, un dieu et l’amour..).
- Le Naturalisme, qui sans être une religion, rassemble les adeptes d’une vue matérialiste et scientifique sur le monde
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Des croyances animistes
Les « religions dites primitives » se définissent globalement comme les religions de ceux qui pratiquent des traditions transmises oralement par opposition aux transmissions écrites (le livre) des « grandes » religions : chrétiens, Musulmans, Bouddhistes, Hindouistes, Confucianistes).
L’animisme est en fait un grand fourre-tout où on y met tout ce qui n’entre pas ailleurs. Les religions dites « primitives sont classées dans « animistes » car elles sont pratiquées par des peuples et ethnies autochtones, ou indigènes, souvent considérés abusivement de « primitifs »
Des pratiques religieuse animistes
Des expressions et pratiques religieuses relevant de l’animisme se rencontrent dans de nombreuses régions de la planète et sont pratiquées de façons diverses selon les peuples.
Pour n’en citer que quelques-unes, car elles prennent des formes spécifiques pour chaque ethnie, on trouverait.
- La religion Bön des Tibétains
- Les cultes des Maoris
- Les croyances des habitants d’Indonésie à Savu, des Ngada de Flores dans les îles de la sonde, ou les Wana de Sulawesi
- Le culte Vaudou au Bénin, Togo et sont exportation aux Antilles
- Les fondements religieux prés bouddhistes des Mongols
- Les différentes pratiques des Papous de Nouvelle-Guinée comme les Asmat, les Korowai, ou les ethnies de l’intérieur comme les Dani.
- De nombreuses ethnies des montagnes du Sud-est asiatique qui conservent des pratiques animistes, même si des actions d’évangélisations ont été menées, ou le sont encore. C’est le cas chez les Karen, les Akha, les h’Mong entre autres.
Sont classifiées comme animistes, en fait, toutes les pratiques religieuses de tradition orale ne relevant pas des religions écrites comme celles du Livre, Hindous ou Bouddhistes
Chamanisme
Le chamanisme est une des plus vieilles formes de spiritualité de l'humanité. Le terme de chamanisme trouve son origine dans les religions des sibériens, mais concerne des pratiques religieuses d’ethnies de toutes les parties du monde. Il s'agit de techniques et pratiques exercés par un membre de la communauté possédant des dons souvent héréditaires, exprimés à des occasions particulières.
Culte des ancètres
Pratique consistant à honorer, à vénérer ses ancêtres décédés (par une cérémonie ou d’une autre manière) en étant convaincu qu’ils peuvent aider les vivants ou leur causer du tort, et qu’il faut donc les apaiser.
Pour les sociétés à culte des ancêtres, ceux-ci sont des figures d’autorité associées à une organisation sociales clanique ou familiale perpétuées par des généalogies réelles ou mythiques. A l’origine, le culte des ancêtres était une pratique commune à toutes les religions souvent animistes sans implication de dieux.
Il faut distinguer culte des ancêtres et culte des morts. On peut honorer des morts sans qu’ils jouent un rôle auprès des vivants.