Du point de vue religieux, en Afrique de l’Ouest, on oppose quelquefois le Sahel musulman, et le sud chrétien. La réalité est plus complexe.
Le sahel est effectivement de plus en plus sous l'influence musulmane, mais on est bien loin de l'intégrisme sauf dans quelques poches utilisant l’islamisme à des fins politiques.
Le sud et lui, confrontés à une concurrence pleine d'imagination des églises d'obédience Chrétienne. Certaines dépendent des grands mouvements Européen (catholique...) ou nord-américain (évangéliques...), d'autres sont issues d'organisations autochtones dans une interprétation libre de la bible et des croyances locales (église du plein évangile...).

L’islam n’a pas significativement progressé au-delà des confins de la forêt et des savanes. Par ses pratiques sociales et culturelles, il marque une première différenciation de l’espace régional. Il ne trace pas toutefois de véritables frontières ; pas plus d’ailleurs que ne le feront ultérieurement les missions protestantes et catholiques.
Les peuples de religion musulmane sont principalement issus des ethnies d'éleveurs, nomades du Sahel. Ceux de religion catholique sont des agriculteurs, sédentaires des régions méridionales.

Des religions locales aux pratiques animistes perdurent dans certaines régions en particulier le culte du Vaudou.
Les religions traditionnelles africaines sont essentiellement des cosmogonies (descriptions ou explications de la formation du Monde). Par ailleurs, le dénominateur commun en est la place et le rôle fondamental occupés par des ancêtres fondateurs. C’est une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de guerres de religion. Il n’y a en effet aucun sens à convertir quelqu’un d’autre au culte de ses propres ancêtres.
Le terme démocratie désigne à l'origine un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions publiques et à la vie politique de la cité.
Ce terme désigne aujourd'hui tout système politique dans lequel le peuple est souverain. Le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernement, mais peut aussi désigner une forme de société ayant pour valeurs l'égalité et la liberté. La France a pour devise : « Liberté », « égalité », « fraternité »
La démocratie est une structure sociétale, un ensemble d’institutions politiques qui visent à garantir les Droits de l’homme pour tout être humain. Les droits de l’homme naissent de la valeur centrale de dignité humaine.
La démocratie se fonde sur le présupposé que l’objectif principal de la société doit être le bienêtre de tous ses membres, et que chacun doit jouir du maximum de liberté compatible avec la liberté de chacun de ses semblables.
La démocratie est directe (le peuple vote les lois) ou représentative (le peuple élit des représentants qui votent les lois).
Une minorité se définie dans un contexte, non de manière absolue. Elle peut être analysée par rapport à de la population d’une nation, d’une zone géographique, du point de vue des religions, des langues, de la culture ou de la race, de la couleur de peau, des liens de parenté…
L’appréciation en est variable selon le lieu et l’époque.
La supériorité du nombre est vue comme une hiérarchie, une supériorité de la majorité. Dans l’histoire il est peu d’exemple de minorités qui n’aient pas été marginalisées, persécutés, assimilés de force, voire physiquement éliminées.
La minorité ne l’est cependant pas toujours en nombre. Le colonisateur considéra souvent les indigènes comme des races inférieures.
La constitution des états nation moderne à souvent contribué à les révéler et à en aggraver le sort par rapport à la relative tolérance observée autrefois par les Empires. (Comme l’était les Ottomans ou les Austro-Hongrois par exemple)
La définition des minorités dépend des stratégies de la minorité elle-même, soit par son rôle géopolitique, économique, culturel. (Les juifs, les Arméniens,Touareg…)
Une minorité est aussi une catégorie sociale définie par discrimination : les homosexuels, les femmes, les gens du voyage.